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la 6ème édition du Festival Rabat Africa

Par Unknown on dimanche 24 juin 2012 | 11:18

Cette année, le Festival Rabat Africa rend hommage à l'artiste de renommée internationale, Césaria Evora. Celle qu'on surnommait la Diva aux pieds nus, nous a tristement quittée il y a quelques mois, laissant derrière elle une carrière d'exception.
Le Festival entend poursuivre sa mission principale centrée sur le métissage des cultures entre marocains et subsahariens et sur le dialogue et l'égalité entre les peuples. C'est dans une ambiance festive, marquée par des prestations artistiques variées et originales que se déroulera cet événement, basé sur l'échange et la découverte de l'Afrique.
Plusieurs temps forts viendront rythmer cette 6ème édition :
Un récit signé Abdelhak Serhane, raconté par l'acteur français Alain Fromager suivi d'un spectacle de danse africaine traditionnelle par la troupe Africa Djembé, auront lieu à la Bibliothèque Nationale le jeudi 14 juin 2012 à 20h.
Le Village Africain, installé dans les jardins de la Fondation, amènera un peu de l'Afrique au cœur du Maroc. Décoré par ses huttes traditionnelles et animé par des concerts folkloriques, le village proposera des produits artisanaux, africains et marocains, fondés sur le principe du commerce équitable et de l'économie solidaire.
Un défilé de mode, aura lieu le 20 juin, il présentera de belles créations africaines et marocaines agrémentées de broderies afghanes et palestiniennes. Le défilé sera imaginé autour des danses de Gorée, 10 artistes danseuses et percussionnistes sénégalais animeront le défilé dans les jardins de Fondation à Yacoub El Mansour.
RABAT AFRICA, c'est surtout des artistes venus d'Afrique et d'ailleurs et une multitude d'activités, spectacles, expositions et concerts, offrant un accès à la culture pour tous.
Le Festival sera également l'occasion d'inaugurer la signature du contrat entre la Fondation Orient Occident et Le REMESS (Réseau Marocain d'Économie Sociale et Solidaire).

Fondation Orient-Occident
Avenue des F.A.R. – B.P. 3210 – Massira – CYM Rabat - MAROC Association à but non lucratif reconnue d’utilité publique Tél. (212) 5 .37.79.36.37 Fax :( 212). 5 37.29.15.43
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Hommage à Césaria Evora " 6ème édition du Festival Rabat Africa "

cesaria evora
La capitale se met aux couleurs africaines à l’occasion de la 6ème édition du Festival Rabat Africa prévue du 14 au 20 juin prochain à Rabat. Basée sur l'échange et la découverte de l'Afrique, cette manifestation culturelle et artistique rend hommage, cette année, à la diva aux pieds nus : Césaria Evora.
Festival Rabat Africa est organisé à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié, célébrée le 20 juin de chaque année, par la Fondation Orient-Occident. L’occasion pour les organisateurs de mettre en lumière les différentes cultures qui composent le continent africain et permettre ainsi au public marocain de mieux les apprécier à travers diverses activités.
«Le Festival entend poursuivre sa mission principale centrée sur le métissage des cultures entre Marocains et Subsahariens et sur le dialogue et l'égalité entre les peuples», expliquent les organisateurs. Qui promettent, à cette occasion, une ambiance festive, marquée par des prestations artistiques variées et originales».
En effet, spectacle de théâtre, concerts folkloriques, expositions de produits artisanaux nationaux et africains, défilé de mode et danses rythmeront cette édition qui s’annonce riche et animée.
Le coup d’envoi de la manifestation sera donné, jeudi 14 juin à partir de 21h30, à la Bibliothèque nationale. Avec au programme, une représentation de « La valse des apprentis sorciers », un spectacle signé Abdelhak Serhane et qu’interprétera l'acteur français Alain Fromager. Juste après, la troupe Africa Djembé montera sur scène pour une démonstration de danse africaine traditionnelle.
Autre temps fort de  ce rendez-vous, l’organisation d’une exposition avec l’installation d’un «Village africain », dans les jardins de la Fondation Orient-Occident, décorés, pour l’occasion, par des huttes traditionnelles.
Animé par des concerts folkloriques, « Le Village Africain» proposera des produits artisanaux, africains et marocains, fondés sur le principe du commerce équitable et de l'économie solidaire, précisent les organisateurs.  
Un défilé de mode exceptionnel est également annoncé en clôture du Festival, le, mercredi 20 juin, à 20h30. Imaginé autour des danses de Gorée, le défilé proposera de belles créations africaines et marocaines agrémentées de broderies afghanes et palestiniennes. La soirée, qui se tiendra dans les jardins de Fondation à Yacoub El Mansour, sera animée par dix artistes danseuses et percussionnistes sénégalais.
Soulignons que le Festival, qui sera également l'occasion d'inaugurer la signature du contrat entre la Fondation Orient Occident et le REMESS (Réseau marocain d'économie sociale et solidaire).
Signalons enfin que d’autres manifestations du genre sont prévues courant juin : Oujad Africa (du 15 au 17 juin) et Khouribga Africa (le 21 et 22 juin 2012).

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le décès de Mustapha Baghdad

Par Unknown on lundi 18 juin 2012 | 08:25


Le secrétaire général du syndicat libre des musiciens marocains"Mustapha Baghdad" est décédé ce samedi soir  suites d'une crise cardiaque qu'il a eue sur scène.

Mustapha Baghdad fut l'un des grands défenseurs de la chanson marocaine, et fut connu pour ses critiques incessants au programme de musique Studio 2M. Il avait, en effet, accusé 2M de livrer des chanteurs pour cafés et restaurants.
Nous avons appris avec affliction le décès de Mustapha Baghdad, le secrétaire général de l’Union des Syndicats Artistiques Marocains, survenu ce samedi 16 juin des suites d’une crise cardiaque alors qu’il était sur scène de l’espace culturel « Hollywood » à Salé…

mustapha baghdad décédéLe défunt s’est effondré soudainement sur scène lors d’un concert organisé dans le cadre de la 16e Festival national de la chanson marocaine, puis il est  entré dans le coma, après avoir transporté immédiatement à un clinique privée à Salé. Malgré les tentatives de réanimation effectuées par un personnel médical compétent, Mustapha Baghdad a rendu son âme au seigneur.
mustapha baghdad décédé


mustapha baghdad décédé
En cette douloureuse circonstance nous présentons nos sincères condoléances à tous les proches de défunt. Puisse Dieu accueillera le défunt dans sa sainte miséricorde.
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Le musicien Mohamed Ziat : "Les médias ont tort de sous-estimer les compositeurs"

Par Unknown on vendredi 15 juin 2012 | 11:50


artistesmarocains
On évoque souvent la crise de la chanson marocaine moderne à la lumière d’un manque de compositeurs de la trempe de ceux qui
On évoque souvent la crise de la chanson marocaine moderne à la lumière d’un manque de compositeurs de la trempe de ceux qui ont disparu. Certes leur disparition a porté un coup à la chanson. Ceux qui défendent cette idée parlent de la chanson moderne sous un angle qui ne l'est plus. Pourtant, le décès de certains compositeurs, aussi importants soient-ils, n'a pas empêché l’apparition d'autres, quoique jeunes, mais qui font preuve d'un talent indéniable. 
En effet, une nouvelle vague de compositeurs a investi la scène de la chanson récemment et a montré un talent assez prolifique. A titre d'exemple, on peut citer Mohamed Ziat et Nouaâmane Lahlou. 
Pour parler de Mohamed Ziat, on évoque forcément une nouvelle vision et une conception moderne de la chanson. En fait, ce qui était considéré comme moderne il y a quelques années, ne l'est plus aujourd'hui. Et c'est cette nouvelle modernité, si l'on veut, que ces jeunes compositeurs sont en train de développer. C'est une approche plutôt académique de la composition; capable, au demeurant, de traiter avec tous les genres et styles de musique. 
Mais, le problème c'est la médiatisation de ces compositeurs, dans laquelle les médias ont une grande responsabilité. 
Pour Mohamed Ziat, "les médias sont responsables dans la mesure où, à chaque fois qu’ils parlent d'une chanson, ils évoquent seulement le nom du chanteur et ignorent ceux du parolier et du compositeur". 
A ce problème s'ajoute un autre, beaucoup plus grave, selon Mohamed Ziat. "Actuellement, les chaînes de télévision et les ondes radio sont envahies par une génération de chanteurs de passage qui n'ont aucune consistance ni profondeur. Les soirées télévisées sont décorées de troupes musicales et de chanteurs qui répandent la médiocrité et délaissent la chanson et l'art, d'une façon générale", souligne-t-il. 
Cette situation porte un coup au moral des compositeurs de qualité qui se voient marginalisés dans un monde où la belle phrase musicale n'est plus recherchée. "A cela, il faut ajouter, relève Mohamed Ziat, la quasi-inexistence du bureau des droits d'auteur. Les reprises de chansons connues sont de plus en plus fréquentes mais tout cela se fait sans aucun respect des règles de la propriété intellectuelle". 
Et le rôle des syndicats ' Mohamed Ziat n'y va pas par quatre chemins. "Les syndicats sont aussi nombreux que divisés et dans ce cas-là, il ne faut rien espérer de leur part". 
D'autre part, il dit ne pas comprendre la façon dont les responsables de l'organisation des festivals traitent avec les chanteurs arabes invités. 
"Ceux-là, dit-il, font à peine plaisir au public en chantant un morceau d'une chanson marocaine connue. C'est seulement par complaisance, alors que les Marocains qui se déplacent en Orient chantent en dialectes locaux. Le seul qui a échappé à cette règle et qui a vraiment rendu hommage au Maroc, c'est le chanteur irakien Kadem Saher dans sa chanson sur le Maroc "Wa nassitou daïai" qui a connu un grand succès. 
Il faudrait, d'autre part, pour pouvoir toucher le marché arabe, en produisant marocain, faire appel à des noms connus. « Si je dois toucher le monde arabe à partir du Maroc, je dois compter sur un chanteur connu et ne pas tenter l'expérience avec un jeune, si talentueux soit-il », a  encore indiqué  Mohamed Ziat. 
Heureusement que le Maroc est riche en rythmes et en genres musicaux, ce qui donne à des compositeurs tel que Mohamed Ziat, une marge de liberté que ne peuvent avoir d'autres musiciens sous d'autres cieux.
Source: Libération
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Le percussionniste Alexander Riggins


Washington - Les membres de la célèbre fanfare universitaire de la Louisiane, la Southern University Marching Band, savaient depuis longtemps que la musique transcendait l'âge, la race, la langue et la culture.
Mais lors d'une récente présentation au Maroc, 14 des percussionnistes et 3 des directeurs du groupe ont découvert que la musique transcendait aussi le son.
Avec ses 225 membres au total, la Southern University Marching Band est reconnue comme l'une des meilleures fanfares universitaires des États-Unis. Ses cuivres et sa percussion sont célèbres pour leur style innovateur et leurs techniques d'exécution. Elle a donné des présentations dans des endroits très connus, tels le Yankee Stadium et le Radio City Music Hall, et aussi lors d'occasions spéciales comme le Super Bowl (la finale du championnat de football américain) et devant des publics qui se chiffraient dans les dizaines de milliers de personnes.
Mais le spectacle que sa formation réduite a présenté devant plusieurs centaines de personnes au théâtre national Mohammed V à Rabat - que l'on peut visionner sur YouTube - restera sans doute gravé dans la mémoire des exécutants pendant des années : les musiciens marocains qui s'étaient joints à eux pour la soirée étaient sourds, comme l'étaient de nombreux membres de l'auditoire.
Le percussionniste Alexander Riggins a dit que cela avait été en fait l'une des expériences les plus extraordinaires de sa vie.
« Elle a vraiment donné un sens nouveau à l'idée que la musique est fondamentalement un langage universel, même si vous êtes sourd ou aveugle, ou encore originaire d'un autre pays ou que vous parliez une autre langue. Cette tournée marocaine elle-même prouve que la musique est un langage universel », a affirmé M. Riggins.
Le concert entrait dans le cadre d'une tournée de la Southern University Marching Band parrainée à la fin de janvier par l'ambassade des États-Unis, avec le soutien du Bureau des affaires éducatives et culturelles du département d'État, qui administre un programme de tournées des arts du spectacle. Les membres du groupe ont joué devant des auditoires nombreux à Casablanca, à Rabat et à Marrakech du 26 au 31 janvier.
Mais à Rabat, c'étaient les Américains de la Southern University Marching Band qui avaient été fascinés par les percussionnistes marocains de l'Association Nasr pour les sourds-muets, qui étaient montés sur scène et avaient joué avec eux sans manquer une mesure.
« Bien que sourds, ils étaient capables d'identifier les rythmes de la musique en nous regardant et de nous accompagner, a souligné M. Riggins. Ils ne peuvent pas entendre mais ils peuvent quand même suivre la musique. »
L'organisation Maroc Cultures, dont l'objectif est de promouvoir la culture marocaine, avait coparrainé le concert. Les revenus de la vente des billets ont servi à appuyer l'Association Nasr qui a pour vocation d'intégrer les malentendants marocains à la société.
M. Ibrahim Hamid, dont le fils est sourd, a fondé l'Association Nasr et son groupe de percussionnistes ; il a déclaré que le concert avec l'orchestre universitaire américain avait montré comment la musique peut unir des personnes d'origines diverses.
artistesmarocains
Les percussionistes de la fanfare de Southern University ont joué devant les habitants de trois villes du Maroc.
« Cette présentation a été comme un échange de nos cultures américaine et marocaine ; nous avons joué des rythmes américains et ils ont joué des rythmes marocains. C'était vraiment formidable », dit-il.
Pour sa part, le directeur des groupes musicaux de la Southern University, M. Lawrence Jackson, a fait l'éloge de la capacité des Marocains à jouer en harmonie avec son orchestre.
« J'étais curieux de voir comment ils pouvaient jouer sans entendre les sons des tambours. Leurs yeux, plus que tout, contrôlaient ce qu'ils jouaient, a souligné M. Jackson. Nous communiquions avec les rythmes. J'avais l'impression qu'ils sentaient les battements sonores puisqu'ils ne pouvaient pas les entendre. »
M. Hamid a expliqué que les malentendants peuvent avoir leur propre façon de percevoir la musique.
« Les sourds sont en mesure de ressentir les vibrations et les échos de la musique sans l'entendre. Quand les sourds-muets ressentent ces vibrations et ces échos, ils peuvent jouer de la musique », a expliqué M. Hamid.
L'occasion d'accompagner l'orchestre américain était plus qu'un simple échange culturel. Les concerts et les répétitions avec les percussionnistes d'autres pays enrichissent les compétences des musiciens marocains.
« Au Maroc, il nous faut encore renforcer nos présentations musicales, a dit M. Hamid. Nous devons avoir plus de concerts et de relations avec d'autres orchestres de réputation internationale afin d'améliorer la jeunesse de notre pays, notamment les jeunes qui sont malentendants, et aussi pour accroître les compétences techniques de nos musiciens. »
Outre le concert à Rabat, la Southern University Marching Band a joué avec les groupes marocains Africa Style et Ostinatono au théâtre Mohammed VI à Casablanca. Et à Marrakech, ils ont joué pour des milliers de spectateurs et de coureurs à la ligne d'arrivée du 22e Marathon international de cette ville.
Pour M. Riggins, le séjour au Maroc est allé au-delà de la musique. Il lui a permis, dit-il, de connaître un autre peuple et d'apprécier sa culture et la grandeur de sa civilisation. Gravée dans sa mémoire est la visite que les membres de la fanfare ont rendue à la mosquée Hassan II à Casablanca, l'un des plus grands lieux du culte du monde entier.
« Rien que de voir la structure et l'échelle massive de la mosquée, rien que d'en voir l'essence, était vraiment magnifique », a noté M. Riggins.
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Musiciens Marocains

Quelques musiciens:


Abdelouahab Doukkali :
Figure importante du paysage artistique marocain, Abdelouahab Doukkali reste l'une des "rares" stars nationales. Après plus de 30 ans de carrières et de grands succès, il continue à produireet à être primé, spécialement dans le monde arabe. "Mana illa bachar" fut un de ses grands succès. Chantée dans les années 60, elle dépassa vite les frontières du Maghreb (où il est déjà une star incontestée) et Sabah, la libanaise, en fait une nouvelle version qui fait le tour du monde arab 
Bouchaib Bidaoui:
Disparu très tôt, Bouchaib Bidaoui est resté une figure emblématique de la musique populaire au Maroc. Artiste aux multiples talents (chant et théâtre), il a su imposer l'aita (chant populaire confiné aux milieux ruraux des plaines atlantiques) comme une musique nationale, ayant sa place à la radio et à la télévision. De même les personnages qu'il incarnait dans ses pièces de théâtre (il se déguisait souvent en femmes du Chaouia) restent inégalables tant ils sont réels. En bref, un personnage haut en couleurs, très peu connu des générations contemporaines. 


Ismael Ahmed:

Ismael Ahmed est l'un des chanteurs de l'âge d'or de la chanson moderne marocaine. "souelt 3lik l'3oud ou nay" ainsi que "achddani" sont les plus belles chansons qu'il a interprétées. 


Les Frères Migri:

L'expérience des frères Migri (Hassan, Younes, Mahmoud et Jalila) est unique dans l'histoire de la musique marocaine. Dans les années 70, ils étaient les protagonistes d'un certain pop-romantique au Maroc. Tout en évoluant en solo, ils développèrent un style distingué. Cette ballade est l'une des plus connues de leurs chansons chantées tous ensemble. Elle fait partie de leurs classiques, fredonnée encore par toute une génération de marocains. 


Mohammed Hiyani:

Apparu en même que certains ténors de la chanson marocaine comme : Abdelhadi Belkhayat et Abdelouahab Doukkali, El Hiyani n'a pas connu la même gloire. Il avait pourtant tous les atouts. Disparu il ya quelques années, il a une place de choix dans le coeur des marocains. Notamment grâce à cette belle qassida que lui a offert Abdeslam Amer : Rahila. "Bared ou skhoun" est un de ses plus grands succès.. 


Nass El Ghiwane:

Fer de lance de la chanson à connotation politique et sociale, ils ont symbolisé la contestation et la lutte pour la liberté d'expression au Maroc, ils furent les idoles de la jeunesse marocaine et maghrébine des années 70-80 
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Entretien avec Mustapha Baghdad : Les deux chaînes de télévision n'ont aucune carte artistique et culturelle

Par Unknown on mercredi 13 juin 2012 | 06:21

http://artistesmarocains.blogspot.com/2012/06/entretien-avec-mustapha-baghdad-les.html
Poète, auteur et historien, de l'art au Maroc, Mustapha Baghdad est aussi 
le premier responsable du Syndicat libre des musiciens. A ce titre, il nous dévoile l'action menée depuis la création de ce Syndicat ainsi 
que les griefs et les remarques en ce qui concerne l'état de la chanson au Maroc, le manque de promotion au niveau des médias et les problèmes de la 
production et surtout 
du piratage. Entretien 
Libé : Comment se porte le Syndicat libre des musiciens ?
Mustapha Baghdad : Le Syndicat se porte bien. Il avance dans son programme pour atteindre ses objectifs comme il le fait depuis sa création le 22 octobre 1995. Nous avions commencé par la constitution du cadre, puis nous sommes passés aux commissions, puis les sièges et nous avons organisé un premier festival de la chanson marocaine à Marrakech, dont c'est la 14ème édition cette année, puis un festival de la chanson arabe, dans sa 12ème édition cette année. Nous avons aussi jeté les ponts pour communiquer avec les responsables et les pouvoirs publics, entre autres le Parlement et les ministères. C'est vous dire les combats que nous avons menés, car notre syndicat est le premier à avoir soumis un statut pour les artistes, et ce du temps de Abdallah Azmani et non lorsque Mohamed Achaâri était à la tête du département de la Culture. Nous en avions discuté longtemps avec Azmani dont le directeur de cabinet était Abdallah Chekroun. Lorsque Achaâri est arrivé, le projet était déjà là. Il n'appartient donc à personne de prétendre être derrière le statut de l'artiste. Il y a même des témoins comme Madame Lazrak, responsable du service juridique au ministère de la Culture, Mohamed Aydoun, le musicologue que tout le monde connaît et qui était responsable du service de la musique, M. Alaoui, secrétaire général du ministère. On avait même organisé au théâtre Mohammed V une journée d'étude sur le statut de l'artiste. Tout cela, c'était avant l'arrivée de Mohamed Achaâri. Même après l'arrivée de celui-ci, nous sommes allés au Parlement rencontrer les commissions parlementaires pour faire avancer ce statut. Nous avons aussi organisé des soirées en faveur d'artistes qui le méritaient, surtout les anciens : Abdenbi Jirari, Abdeslam Amer, Abdelkader Rachdi, Abderrahim Sekkat, etc.
Aussi, avons-nous baptisé chacune des éditions du Festival de la chanson au nom de l'un de ces derniers. Nous avons également archivé ces activités, car au Maroc cet aspect manque encore, en plus du fait que nous ayons donné la possibilité de s'exprimer à des jeunes dont certains ont percé, notamment Rajae Belmir, Mohamed Reda, Badr, Jannat Mahid. Idem pour les orchestres dont certains ont pu s'illustrer grâce au syndicat, pour des compositeurs, des auteurs, etc.
On a l'impression justement qu'il y a un certain recul quant à l'organisation de festivals.
Pour notre syndicat, tous les festivals que nous organisons sont maintenus. Le reste ne nous concerne pas et d'ailleurs, la plupart des autres festivals ont un caractère commercial, sont sponsorisés par de grandes sociétés et disposent de grandes sommes d'argent. Nos festivals, par contre, ont un caractère culturel. Preuve en est, il n'existe pas de billetterie et sont donc accessibles à tous. Tous les artistes qui participent à nos festivals le font gratuitement. Seuls les musiciens sont payés et là, c'est normal parce qu'il s'agit d'un travail.
Nous avons par ailleurs présenté un projet de loi qui définit les modalités de travail des artistes étrangers au Maroc. C'est aussi notre initiative. Nous avons discuté cela avec le groupe parlementaire istiqlalien pendant toute une journée, parce qu'il n'est pas concevable qu'un artiste étranger perçoive des millions de dirhams. En Egypte, les étrangers sont tenus de verser 25% au syndicat et d'intégrer 50% de musiciens égyptiens dans leurs orchestres.
D'autres pays payent la moitié en devises et l'autre en monnaie nationale de façon à ce que la moitié soit dépensée à l'intérieur. Nous avons discuté cette question et le projet de loi prend son chemin. Nous travaillons ainsi les volets artistique, institutionnel, historique et le côté de la documentation et de l'archivage. Nous avons aussi édité une revue intitulée «Ikaât» (rythmes) dont le troisième numéro est fin prêt et où l'historique est très présent. Nous avons organisé un séminaire très intéressant sur les droits d'auteur en présence de plusieurs spécialistes et intellectuels arabes.
Vous aviez souvent évoqué le problème de la production. Est-ce toujours le cas ?
Tout à fait, c'est toujours le cas. On manque de maison de production, à la différence des pays du Golfe et de l'Egypte où les secteurs privé et public interviennent dans ce volet. Au Maroc, le privé ne suit pas et c'est à l'Etat de trouver une solution à l'instar de ce qui a été fait pour les hôtels. On leur a accordé des crédits et fait en sorte qu'ils ne soient pas imposables. Il faut que l'Etat redonne confiance à ce secteur. C'est ce qui explique en quelque sorte le phénomène du piratage. Pourtant, la loi sur les droits d'auteur et les droits annexes existe mais n'est pas appliquée.
Au Maroc on en est arrivé à 96% du taux de piratage. On est les premiers au monde à ce niveau-là. C'est très dangereux. Ce n'est pas cela qui va encourager la création, la production et la diffusion 
Y a-t-il dans votre syndicat des jeunes qui font la nouvelle musique ?
Oui, tout à fait. Il y en a puisque notre statut prévoit cette présence. D'ailleurs, ce statut a retenu cinq catégories : auteurs, compositeurs, chanteurs, musiciens et distributeurs. Et lorsqu'on parle de musiciens, on parle de l'ensemble, ce qui revient à dire que les jeunes sont présents parmi nous, et ce dans tous les styles de musique. Bien sûr, il existe des conditions dont la nécessité d'être lauréat d'un conservatoire ou d'avoir une attestation prouvant que l'artiste est passé par la radio ou qu'il a des albums et un certain répertoire. Alors quand il s'agit de noms célèbres, bien sûr les choses sont claires et on n'a pas besoin de justificatifs.
Que pensez-vous des nouvelles formations et méritent-elles à votre avis d'être encouragées?
Dans l'ensemble, ces formations me plaisent. Il y en a qui se sont distinguées et qui font du bon travail comme il y en a qui ne savent pas ce qu'elles font.
J'aime, par exemple, ce que font les Fnaire, Mazagan et d'autres qui font de la recherche au niveau de la chanson populaire. C'est un peu comme au début du mouvement Nass El Ghiwane. De nombreuses formations étaient alors créées mais il n'en est resté que les meilleures. C'est la qualité qui dure.
On dit que le problème de la chanson moderne réside dans le manque de créativité. Etes-vous de cet avis?
Non pas du tout. La chanson est toujours là et les meilleurs chanteurs et compositeurs sont encore là, tels Abdelwahab Doukkali, Latifa, Raâfet, Naima Samih, Mahmoud Idrissi. Tout ce qu'il y a, c'est une sorte d'invasion d'un autre type de chansons. La preuve, c'est qu'à l'étranger, la chanson moderne marocaine remporte toujours les premiers prix. Le problème vient en premier lieu des radios. Si vous ouvrez une station, vous allez croire que vous êtes au Liban et non au Maroc. La chanson n'est pas comme un article de journal ou une recherche scientifique. C'est un produit purement culturel.
A la télévision c'est encore pire. Il n'existe pas de carte culturelle, encore moins de feuille de route, sachant que cela est en contradiction avec les cahiers des charges. Il n'existe ni émissions artistiques ni émissions culturelles. Sur 2M, «Sahrane maâk ellila » est basé sur des reprises et des imitations et c'est la même chose dans «Chada al alhane» et «Al khalidate». Pourtant, 2M est tenue par son propre engagement de producteur. La preuve de la non implication de cette chaîne est que les six éditions de «Studio 2M» n'ont rien donné sauf grossir les rangs des chanteurs de cabaret.
Pourtant des voix méritent mieux et quand bien même 2M produirait des chansons pour ses lauréats, c'est toujours des chansons orientales. Un jeune est allé voir Lotfi Bouchenak, d'autres sont allés au Liban, alors qu'on devrait leur proposer des chansons marocaines, car ce n'est pas les auteurs et les compositeurs qui manquent. Même remarque pour le jury qui est le même depuis sept ans, alors que le Maroc dispose de chercheurs et d'artistes de renom. Même le Conseil de sécurité de l'ONU change de membres. Ici on dirait qu'il s'agit d'un jury permanent.
Des projets, vous en avez au syndicat ?
Nous préparons la 12ème édition du Festival de la chanson arabe qui aura lieu les 25, 26 et 27 mars et la 14ème édition du Festival de la chanson marocaine qui se déroulera la première semaine de mai à l'occasion de la Journée nationale de la musique. Celui de la chanson religieuse aura lieu au mois de Ramadan. Nous préparons aussi la sortie du troisième numéro de la revue, en plus d'un débat (il devait avoir lieu mardi dernier) à la Chambre des conseilleurs sur le thème de la responsabilité de l'Etat dans l'encadrement de l'art et des artistes avec l'Union des syndicats des artistes marocains dont nous sommes membres.

                                                                                                                Réf
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الفنانة الشابة العياشي تستلقي وسط مزبلة احتجاجا على "الفن النظيف‏

Par Unknown on mardi 12 juin 2012 | 10:11


احتجت الفنانة المغربية الصاعدة فاطيمة العياشي عى الطريقة التي تعاملت بها الحكومة المغربية الحالية مع القطاع الفني والحصار الغير المسبوق الذي تفرضه حكومة العدالة والتنمية على الافلام المغربية ، حيت عمدت عمدت الممثلة السينمائية المغربية الشابة إلى أخذ صورة لها وهي مستلقية وسط مكب للنفايات بضاحية مدينة الدار البيضاء، احتجاجا على ترويج بعض قيادات حزب العدالة والتنمية (الإسلامي) لمفهوم "الفن النظيف".
ومع انتشار صورة هذه الممثلة، التي عرفت منذ انطلاقتها بجرأة أدوارها في السينما، تجدد الجدل حول حدود حرية الإبداع في المملكة المغربية، في ظل تولي حزب العدالة والتنمية قيادة الحكومة الحالية، وعقب صدور مواقف لشخصيات من هذا الحزب تدعو إلى فن يحترم هوية وقيم المجتمع.
ودافعت الممثلة الشابة فاطيمة العياشي عن مبادرتها موضحة أن الصورة تندرج في إطار عمل فني للمصور عثمان الزين، يسخر من مفهوم "الفن النظيف" الذي تروجه الحكومة الحالية، مؤكدة انزعاج شرائح واسعة من الفنانين من ربط الفن بـ "النظافة".
وقالت فاطيم في تصريح خاص لموقع CNN بالعربية، إن مفهوم الفن النظيف ليست له أي دلالة، "الفن يقدر وينتقد ويناقش لكنه لا يحاكم بمعايير النظافة من عدمها."
ورفضت الممثلة الشابة اتهامات لها بالسعي إلى ربح شهرة سريعة من وراء هذه الصورة، واستفزاز ردود فعل مهاجمة، مؤكدة أنها تؤمن بقناعات واضحة قد لا ترضي الجميع، وقد تجلب ضدها هجمات قاسية أحيانا.
وعن اتهام بعض التيارات للحكومة الجديدة بأنها خطر بالنسبة لحرية الإبداع، قالت فاطيم العياشي: "لا أدري إن كان ثمة خطر، لكن اليقظة مطلوبة من أجل الدفاع عن حرية التعبير والإبداع والرأي ومواصلة الحلم والتخييل بكل حرية."
وعلى الفور، قوبلت مبادرة الفنانة العياشي بردود فعل رافضة من الجانب الآخر.
فقد هاجم الناقد السينمائي مصطفى الطالب، هذا الموقف قائلا، إنه لا أحد طلب من الفنان المغربي أن يصبح واعظا دينيا، بل يتعلق الأمر بمطلب مجتمعي يقضي بالرقي بالعمل الفني وتقديم إبداعات تحقق الفائدة وتحترم قيم المجتمع.
وقال مصطفى الطالب في تصريح للموقع، إن السينمائيين المغاربة مدعوون إلى احترام ثقافة مجتمعهم المحافظ وتجاوز مقولة "الجمهور عايز كده"، دون أن يكون في الأمر أي تضييق على حرية الإبداع.
وعلق الناقد الطالب على خطوة فاطيم العياشي بالاستلقاء وسط مكب نفايات عمومي بأنها تنذر باتجاه هذه الفنانة نحو مزبلة التاريخ، مسجلا أن كثيرا من الأعمال الراهنة في الفن السابع المغربي ينحرف عن السياق الثقافي للمجتمع، من خلال الرهان على الإثارة والجنس.
وكان الجدل قد تجدد مؤخرا بمناسبة تنظيم مهرجان "موازين.. إيقاعات العالم"، الذي استضاف نجوما عرباً وعالميين، حيث صرح وزير العلاقات مع البرلمان، قيادي حزب العدالة والتنمية، الحبيب الشوباني، أن المهرجان يفتقد إلى الحكمة الأخلاقية.ولم تنسى فاطمة تعليقها على الفنان ياسين احجام الذي يعتبر واحد من عناصر جحزب المصباح اد قالت بانه لم يقدم شيء للفاننين في قبة البرلمان مطالبة اياه بالتحرك قليل
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الدار البيضاء تعيش على إيقاع الفن مع الـ"بينال"


http://artistesmarocains.blogspot.com/2012/06/blog-post_4364.html
تستعد مدينة الدار البيضاء لتنظيم الدورة الأولى من الـ"بينال" الدولي، وستستقبل العاصمة الاقتصادية للمغرب في هذه المناسبة 250 فنانا من 37 بلداً حول العالم.
وعلى مدار أسبوعين ستعيش المدينة على إيقاع الفن، من خلال نشاطات ستقام في العديد من الأماكن التراثية في المدينة الدار البيضاء والفن
وأشار منظمو التظاهرة إلى أن الهدف من اختيار بعض المعالم المعمارية التراثية كفضاءات لعروض الفنانين، هو تسليط الضوء على غنى تراث الدار البيضاء، والدلالة على أهمية إدماج الأعمال الفنية في النسيج العمراني.
وشدد المنظمون على تميز الدار البيضاء بحيويتها الفنية والثقافية، حيث يقيم فيها العديد من الفنانين وتتوفر فيها مجموعة مهمة من الفضاءات الفنية العامة والخاصة.
ويطمح المنظمون من خلال الـ"بينال" إلى تأكيد مكانة الدار البيضاء ضمن قائمة المدن المشهورة بإشعاعها الفني على صعيد العالم، كما وإلى تحريك عجلة التنمية الاقتصادية والثقافية في المدينة.

حوار الثقافات
وتطمح الدورة الأولى من الـ"بينال"، التي ستنظم من 15 إلى 30 يونيو/حزيران، إلى إبراز آخر إنتاجات الفنانين المغاربة المهمين التي ستكون محط نقاش وحوار من طرف الفنانين التشكيليين الأجانب المشاركين في الفعالية
واتخذت هذه الدورة كشعار لها "الحوار"، سواء أكان بين الثقافات أو الأجيال أو بين الفنان والجمهور 
وأكد منظمو الـ"بينال" أنهم سيقدمون المعلومات الضرورية للفنانين وللجمهور المشارك في الفعاليات، كما سينظمون زيارات ومحاضرات وورشات عمل تهدف إلى تقريب العمل الفني من الجمهور
ويتوخى منظمو الـ"بينال"، من هذه المبادرة إلى جعل الزوار ينظرون ويقرؤون الأعمال الفنية بشكل مختلف، كما وجعلهم يدركون الإلهام الذي يحرك الفنان لإنتاج أعماله الفنية

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